Rencontre Mitterrand Bush Martinique
You can remove yourself from the list at any time by clicking the unsubscribe link in the newsletter. Jacques Chirac réalise sa première visite en Martinique en tant que chef de lEtat. Une visite où-déjà-on parle surtout dévolution institutionnelle et dautonomie. Ma conviction, cest que les statuts uniformes ont vécu et que chaque collectivité doutre-mer doit pouvoir désormais, si elle le souhaite, évoluer vers un statut différencié, en quelque sorte un statut sur mesure, assure le chef de lEtat. Les planteurs nont pas hésité à débourser 9.15 millions deuros pour cette campagne de promotion pour laquelle la sprinteuse Christine Arron, le tennisman Gaël Monfils et le footballeur Nicolas Anelka, ont aussi vendu leur image-LE PRESIDENT-Jai été un peu distrait sur le point de départ. Alors je vais dabord écouter le Président Bush et puis je vais bien comprendre le sens de la question. Les planteurs békés ont pu compter une fois de plus sur la complicité des élus locaux quils peuvent mettre dans leur poche plus facilement encore que les euros. Cest dire! Les éléments fournis par le Ministère de lagriculture à la mission font état dune décision de retrait de lautorisation de vente du Curlone intervenue le 1 er février 1990. QUESTION-Monsieur le Président, cest au Président américain que je voudrais madresser pour lui demander si la démarche américaine vis-à-vis du Moyen-Orient et des problèmes qui sy posent a changé depuis la guerre et à cause de la guerre. Je pourrais dailleurs poser la même question à M. Le Président français. Comme François Mitterrand, cest entre les deux tours de lélection présidentielle qui ponctue la fin de son premier mandat que Jacques Chirac choisit de mettre le cap sur la Guyane et les Antilles. Loccasion de multiplier les promesses, en particulier la baisse du prix des billets davion et légalité économique avec la métropole. On pourrait écrire des romans sur le jeu ou-wèy, ou-pawèy des élus des colonies. Mais restons-en à leur jeu de rôle dans laffaire du Chlordécone, la molécule destructrice interdite depuis 1973 aux Etats-Unis, puis en France en 1990. Cette même année, où les planteurs békés obtiennent une dérogation du ministre socialiste de lAgriculture, Henri Nallet, pour empoisonner le pays. QUESTION-Monsieur le Président, cest au Président américain que je voudrais madresser pour lui demander si la démarche américaine vis-à-vis du Moyen-Orient et des problèmes qui sy posent a changé depuis la guerre et à cause de la guerre. Je pourrais dailleurs poser la même question à M. Le Président français. Les Premier ministres et ceux de lAgriculture qui ont accordé les dérogations, Henri Nallet en 1990, Louis Mermaz en 1992 et Jean-Pierre Soisson en 1993 ont choisi les intérêts des grands planteurs békés, un lobby dont la puissance financière ouvre sans contrôle, les portes de lElysée. Sur cette île, il y a un condensé de ce quil y a ailleurs: la lumière et les ombres ; on se demande si le sourire est vrai ou sil est faux. Quand on est au paradis, on sinterroge. En cliquant sur Continuer à lire ici et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Après avoir détaillé les dangers connus de ce produit, le Député a été le seul à mettre les mots sur les faits : ce génocide par empoisonnement perpétré au nom des seuls intérêts financiers. François Mitterrand et les États-Unis- Institut François Mitterrand Les écrits qua consacrés François Mitterrand aux États-Unis sont assez peu nombreux ; il ne faut y voir là ni désintérêt ni hostilité. Il a en réalité été un observateur attentif de ce pays. Observateur critique de la société américaine, il ne manque pas dans les années 60 de fustiger les inégalités raciales qui perdurent aux États-Unis et il doute alors que la liberté qui y existe sapplique à la circulation des personnes et des idées quand on a la peau noire ou métissée et quon prétend avoir un cerveau pour penser. Le reportage de Canal Plus Les derniers maîtres de la Martinique de Romain Bolzinger : https:vimeo.com3221400 diffusé le 6 février 2009, en plein conflit social antillais, en a été une démonstration. Les Martiniquais ont pu voir Eric De Lucy passer les grilles de lElysée, sans pièce didentité. Le Club est lespace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus nengagent pas la rédaction. En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez lutilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur dautres sites. .